BERNHARD GAUCH : UN DEMI-SIÈCLE AU SERVICE DE NOTRE ŒUVRE

Depuis son entrée en fonction, le 1er mars 1975, Bernhard n’a pas cessé de se mettre au service des différents secteurs, comme le secrétariat, la réception, la comptabilité, gestion du personnel, traducteur, relations avec les donateurs, et j’en passe.

Je suis toujours impressionné, quand il me dit, avec simplicité, qu’il a connu quatre directeurs de l’œuvre, soit le Père Bernardin Wild, Père Bruno Fürer, Nicolas Scherer et moi-même, et en même il me confie que connaître un 5e directeur, ce serait beaucoup trop pour lui (rires) ! et moi je lui dis : « oui, ce serait beaucoup, car là vous vous rendrez compte de votre grand âge (rires) !

Bernhard est vraiment un humble serviteur, il n’a jamais refusé une tâche et l’a accomplie avec le sérieux, la joie et la bonne humeur qui le caractérisent. Une personne d’une belle humilité et d’une grande humanité qui avait le don d’accueil pour toutes celles et tous ceux qui ont eu besoin, à un moment ou à un autre, d’une réponse à une question, d’un avis, d’un conseil, d’une oreille attentive compatissante aux souffrances des résidents et résidentes du foyer de Fribourg (380 personnes au début de son engagement).

Quelle joie, aujourd’hui, de voir ce jeune homme de 80 ans, venant principalement avec passion, se mettre au service des différents donateurs pour les remercier de leurs gestes de solidarité. Durant toutes ces années, Bernhard a tissé de nombreux liens d’amitiés avec vous tous, je m’en rends compte surtout quand je vais visiter des donateurs, ceux-ci me demandent si Bernhard travaille toujours et s’il est en bonne santé. Je trouve cela très touchant.

Pour moi, Bernhard, vous avez été toujours là, avec un « bonjour » joyeux et des petites anecdotes de vos souvenirs sur notre Œuvre. Si je peux te décrire et là, je me permets de prendre le « tu » afin de pouvoir être plus proche, je dirais que tu es un homme discret, loyal, honnête, travailleur, solidaire, respectueux, aimable, qui ne connaît pas la colère, intéressé et passionné et tout cela remplit d’une grande humilité.

Je suis triste de te voir partir, car avec toi, Bernhard, nous quitte une partie de la mémoire du quotidien vécu au foyer de Fribourg. Mais je suis sûr d’une chose, nos chemins se croiseront encore et nous pourrons partager encore des souvenirs vécus pendant toutes ces années de service.

Cher Bernhard, profite bien d’un repos mérité, à toi, notre ami qui à jamais restera gravé dans nos cœurs.

Ton ami, Marco (ton dernier directeur)

et se joignent à moi, toutes celles et tous ceux qui ont œuvré avec toi durant ce demi-siècle.